Suite au vote de la modification simplifiée du POS un journaliste de Oise Hebdo est venu à Moru samedi 8 mai rédiger un article...
Face à lui les habitants du hameau de MORU étaient représentés par 2 membres actifs du collectif Habitant-Moru, le président de l'ADDREPE, un conseiller municipal et quelques habitants.
Le sujet évoqué : le projet d'implantation de l'USINE Ermaflux au milieu des Champarts, trop près des maisons de la rue du Port, de la rue de Verberie, de la rue des Sablons et l'impasse de la Solette.
DROIT DE REPONSE au Maire par le collectif
Nous ne voyons pas pourquoi des habitants non-collés à cette usine ne devraient pas pour autant se sentir concernés...
A partir du moment où nous habitons le même hameau on doit tous se sentir concernés, justement car notre cadre de vie ne s'arrête pas à nos clôtures ! Certes, nos maisons seront moins dévaluées (et encore!) parce que nous ne serons pas "juste en face" de l'usine (wahou quel super avantage, dites donc !!) mais l'impact sera bien là...
Le Maire devrait rencontrer les habitants au fond du hameau, rue des Petits Marais par exemple, pour voir s'ils ne se sentent pas impliqués... Connaît-il réellement ses "électeurs" ?
Nous avons acheté nos maisons dans un cadre de campagne ; coincées entre l'A1, autour de laquelle des arbres tombent chaque semaine, et maintenant l'usine ERMAflux, il n'en sera plus de même, il ne faut pas sortir de St Cyr pour comprendre ça ! La région parisienne va devenir plus bucolique que Moru.... Ce que savent déjà beaucoup de propriétaires qui envisagent à court terme de vendre.
Un jour prochain, en rentrant le soir dans notre hameau, nous passerons comme d'habitude sous l'A1 (déboisée), dépasserons 1 ou 2 camions (non autorisés officiellement à passer par le hameau mais qui n'auront pas le choix, car impossible pour eux de tourner Voie de la Samin depuis la zone artisanale), pour être accueillis non plus par un vaste champ de maïs, faisant face à notre petit hameau, mais devant à une énorme boite à chaussures en métal... C'est beau la campagne, nous disait-on !