Maquette du projet
En recontrant les habitants du hameau, nous avons réalisé que beaucoup ignoraient encore en quoi consistait réellement ce projet, quelle état l'activité d'Ermaflux, où était l'implantation prévue.... Comme beaucoup d'habitants n'ont pu se rendre à la réunion organisée par la Mairie le 31/04 dernier, voici donc les grandes lignes du projet :
1. L’activité d'ERMAFLUX : consiste en la construction d’équipements aérauliques pour l’ultra propreté, à destination de l’industrie pharmaceutique, cosmétique et diverses industries en France et en Europe (usine certifiée par le CEA - Commissariat de l'Energie Atomique). L’effectif fin 2008 était de 24 personnes (elle est actuellement située à Pont-Sainte-Maxence).
2. Implantation : au milieu de l'actuel champ de maïs (LES CHAMPARTS), au bout des jardins des habitants de la rue de Verberie (au niveau des "tas de terre"), derrière le site abandonné des "Blocs de Picardie".
Son accès se ferait via la voie PRIVEE dite de la SAMIN (cette voie n'est donc pas de la compétence du Maire mais appartient à la société SAMIN située dans la zone artisanale).
Cette usine ferait 2500 m² dont 600 m² de bureaux, sur un ensemble total de 6000 m² environ.
3. Le montant des travaux de réseaux sur cette voie privée est payé par la commune : 60 000 euros
4. Montage foncier : le terrain de 6 200 m2 appartient à la commune qui le cède à ERMAFLUX via une SCI pour un montant de 74 000 euros (soit environ 12 euros le m2).
Constat : la ville finance les réseaux à hauteur de 60 000 euros et cède le terrain pour 74 000 euros. Bilan financier de l'opération pour la commune + 14 000 euros (auxquels il faut soustraire l'achat d'un dernier terrain dont nous ignorons le prix).
Si on raccourcit les choses, la commune vend un terrain de plus de 6 000 m2 pour 14 000 euros ce qui est plus que favorable pour faire du développement économique (qui est normalement de la compétence de la CCPOH). Par ailleurs le Conseil Municipal a voté une hausse de 1% des impôts.
Quelle logique, quelle cohérence ? Au final c'est le contribuable qui paie l'implantation d'Ermaflux...
5. Autorisation d'urbanisme : le permis, déposé depuis septembre 2009 a été refusé (non conforme aux dispositions du POS). Pour l'heure une modification simplifiée du Plan d’Occupation des Sols est lancée afin de "rectifier une erreur matérielle" : le mot parcelle doit être remplacé par le mot terrain. Un dossier est consultable en Mairie du 6 avril au 5 mai 2010, un registre mis à disposition du public pour y formuler ses observations.
Conclusion : le permis est probablement "bloqué" au niveau de la DDE dans l'attente de l'approbation de la modification du POS. Dans le jargon cela s'appelle "travailler en instruction masquée".
6. Insertion du projet dans son environnement proche : la construction sera réalisée au plus proche des habitations qui subiront une pollution visuelle, sonore et lumineuse (tout le site sera éclairé la nuit).
Quelle est la hauteur du bâtiment ? autour de 6/8 mètres !
Quel est son traitement architectural (façade, matériaux...) ? "Boite à chaussures" métallique
Quelles sont les modalités d'assainissement puisqu'il n'y a pas de réseau d'assainissement collectif dans le secteur (Quiz d'un assainissement autonome pour une entreprise industrielle/artisanale de 2 500 m2) ? Les eaux usées risquent, en résumé, d'être rejetées dans les jardins autour...
7. Quiz des modalités d'accès au site pour les camions et autres ?
La voie d’accès (voie privée de la SAMIN) ne permet pas le croisement des camions (constat appuyé par des conducteurs de poids lourds professionnels), il y a dangerosité coté accès depuis la rue des Cerisiers Roussel (un accident mortel déjà en 2009), il n’y a pas de visibilité et très rapidement les véhicules passeront coté hameau malgré l’interdiction.
1. L’activité d'ERMAFLUX : consiste en la construction d’équipements aérauliques pour l’ultra propreté, à destination de l’industrie pharmaceutique, cosmétique et diverses industries en France et en Europe (usine certifiée par le CEA - Commissariat de l'Energie Atomique). L’effectif fin 2008 était de 24 personnes (elle est actuellement située à Pont-Sainte-Maxence).
2. Implantation : au milieu de l'actuel champ de maïs (LES CHAMPARTS), au bout des jardins des habitants de la rue de Verberie (au niveau des "tas de terre"), derrière le site abandonné des "Blocs de Picardie".
Son accès se ferait via la voie PRIVEE dite de la SAMIN (cette voie n'est donc pas de la compétence du Maire mais appartient à la société SAMIN située dans la zone artisanale).
Cette usine ferait 2500 m² dont 600 m² de bureaux, sur un ensemble total de 6000 m² environ.
3. Le montant des travaux de réseaux sur cette voie privée est payé par la commune : 60 000 euros
4. Montage foncier : le terrain de 6 200 m2 appartient à la commune qui le cède à ERMAFLUX via une SCI pour un montant de 74 000 euros (soit environ 12 euros le m2).
Constat : la ville finance les réseaux à hauteur de 60 000 euros et cède le terrain pour 74 000 euros. Bilan financier de l'opération pour la commune + 14 000 euros (auxquels il faut soustraire l'achat d'un dernier terrain dont nous ignorons le prix).
Si on raccourcit les choses, la commune vend un terrain de plus de 6 000 m2 pour 14 000 euros ce qui est plus que favorable pour faire du développement économique (qui est normalement de la compétence de la CCPOH). Par ailleurs le Conseil Municipal a voté une hausse de 1% des impôts.
Quelle logique, quelle cohérence ? Au final c'est le contribuable qui paie l'implantation d'Ermaflux...
5. Autorisation d'urbanisme : le permis, déposé depuis septembre 2009 a été refusé (non conforme aux dispositions du POS). Pour l'heure une modification simplifiée du Plan d’Occupation des Sols est lancée afin de "rectifier une erreur matérielle" : le mot parcelle doit être remplacé par le mot terrain. Un dossier est consultable en Mairie du 6 avril au 5 mai 2010, un registre mis à disposition du public pour y formuler ses observations.
Conclusion : le permis est probablement "bloqué" au niveau de la DDE dans l'attente de l'approbation de la modification du POS. Dans le jargon cela s'appelle "travailler en instruction masquée".
6. Insertion du projet dans son environnement proche : la construction sera réalisée au plus proche des habitations qui subiront une pollution visuelle, sonore et lumineuse (tout le site sera éclairé la nuit).
Quelle est la hauteur du bâtiment ? autour de 6/8 mètres !
Quel est son traitement architectural (façade, matériaux...) ? "Boite à chaussures" métallique
Quelles sont les modalités d'assainissement puisqu'il n'y a pas de réseau d'assainissement collectif dans le secteur (Quiz d'un assainissement autonome pour une entreprise industrielle/artisanale de 2 500 m2) ? Les eaux usées risquent, en résumé, d'être rejetées dans les jardins autour...
7. Quiz des modalités d'accès au site pour les camions et autres ?
La voie d’accès (voie privée de la SAMIN) ne permet pas le croisement des camions (constat appuyé par des conducteurs de poids lourds professionnels), il y a dangerosité coté accès depuis la rue des Cerisiers Roussel (un accident mortel déjà en 2009), il n’y a pas de visibilité et très rapidement les véhicules passeront coté hameau malgré l’interdiction.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire